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genre trouble

Stéréotypes de genre

Mind the Gap, plâtre, chocolat fondu, chamallow, verre, 130 x 18 x 24 cm, 2014
 

"Nous devrions tous être féministes", l'intervention de l'auteur nigériane Chimamanda Ngozi Adichie à la conférence TEDXEuston en avril 2013 forme le second couplet de la chanson "Flawless" de Beyoncé.

 

"Nous enseignons aux filles de se diminuer. Nous leur disons 'Tu peux être ambitieuse, mais pas trop. Tu peux viser le succès, mais pas trop haut. Sinon tu menaceras l'homme.'

Parce que je suis une femme, (...) on attend de mes choix de vie prennent en compte le mariage comme priorité. 

Nous éduquons nos filles pour qu'elles se considèrent comme des concurrentes - pas professionnellement, ce qui pourrait être une bonne chose, mais pour attirer l'attention des hommes. Nous enseignons à nos filles qu'elles ne peuvent pas être des êtres sexuels de la même façon que les garçons. Féministe: personne croyant dans l'égalité sociale, politique et économique des sexes."

la Sphinge

 grès, plastique, plâtre, cheveux synthétiques, 2018

 

La Sphinge est une Rebelle. Elle est aussi l’Ame en peine qui attend la délivrance et l’abandon.

Inspiré par Le refus du féminin de Jacqueline Schaeffer

"Avec deux « L », je romps le silence des hommes. Je fluctue et dérive entre les méandres de ton aspiration. Je subis sans culpabiliser et reste offerte à ton désir. Rester attentive tout en étant indifférente. Mordre jusqu’à ce que le sens émerge de ces plaies si profondes. Femmes, soyez prêtes à bondir pour aimer. Tranquille sur mes griffes, cambrée pour s’offrir, ailes déployées, le danger est familier. Assurance emprunte de défi, l’absence est nécessaire. Mon visage si lisse se laisse dévorer."

Michael Stora

Capturing the Unicorn, polyurethane, synthetic hair, sugar, 101 x 57 x 32 cm, 2014

In bed with your alter ego, matelas, mixed media, 190 x 150 x 25 cm, 2016

"La nuit domestique est frayée de pierres phosphorescentes. Le sommeil est limpide, les rêves sont agités. Nous payons le prix de l’amour ignoré. Nous naviguons à répétition vers une dimension cachée. Le désir n’est plus et pourtant, nous nous figeons dans le lit matrimonial. Rester sans insomnie, et ne surtout pas changer la place des fétiches. La vague est lente, et pourtant le rythme est provocant. Mon sexe est cristallisé, mon désir est libre."

Michael Stora

Avec “In bed with...”, le matelas symbolise l’empreinte de l’intime, et l’imprégnation du souvenir. Il lie ainsi l’objet du quotidien au vécu et à l’émotion, combine alors le matériel et l’immatériel. Créé à partir de multiples textures et matériaux, l’aspect visuel brut et hétérogène de la scultpure évoque la disparité et la bigarrure. La pièce tourne mécaniquement sur elle-même pour donner à voir les deux faces et interroger la diversité créée par l’association.

Elle symbolise ainsi le lieu de l’altérité, de la rencontre et du partage, et permet sous cette approche de questionner et reconsidérer le couple. Comment se créee le passage de la fusion à l’altérité au sein du binôme amoureux?

    Ce projet interpelle donc sur les composants de l’altérité dans le couple : la part du féminin et du masculin de chacun, et la place du sexuel dans l’alterité. La réalisation se nomme “B”, évoquant la face A et B d’une même personne, le dedans et le dehors, la disparité au sein d’une unité, mais aussi la “face B”, celle qui présente un enregistrement jugé secondaire ou dans un style trop différent.

Mais laquelle est-ce ?

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